Dans le monde de la bijouterie, on s’en tient souvent aux belles apparences. Les métaux qui brillent, les pierres qui scintillent, le sourire des femmes qui les portent, etc etc. Et bien sûr, c’est un univers magique. Mais c’est aussi une industrie dont les ressources s’amenuisent peu à peu, car les réserves d’or et d’argent ne sont pas illimitées et pas renouvelables. Allez, petit chiffre qui fait peur : selon l’USGS (United States Geological Survey), les réserves encore enfouies à 54'000 tonnes, soit environ 16 ans au rythme de production actuel. On estime ainsi que 80% de l’or disponible aurait déjà été extrait. Oups.
Pour réduire l’impact de l’industrie minière et continuer à produire des bijoux de façon responsable, il est donc nécessaire, plus que jamais, de réutiliser des métaux ayant déjà servi. La bonne nouvelle, c’est que c’est une méthode adoptée par les bijoutiers depuis des centaines d’années : le secteur de la bijouterie-joaillerie a été l’un des pionniers de cette pratique.
Comment ça se passe ? Concrètement, chaque gramme d’or ou d’argent pouvant être récupéré est soigneusement collecté et stocké afin d’être fondu une nouvelle fois. Ce métal obtenu peut être mélangé à du métal neuf, afin de ne rien perdre en matières premières.
Ce qu’on aime dans cette démarche ? C’est non seulement responsable, mais aussi assez beau dans la symbolique : dans un bijou, il peut y avoir plusieurs ors qui ont tous vécu une histoire différente…